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le vendredi 13 est une date de chance pour nous tous.

nous avons mobilisés un certains nombre de bénévoles pour déménager et remonter sur la partie accessible du site aux véhicules tous les éléments de chantiers ayant servis à la restauration de la première phase de l’église Saint Jacques. Encore un grand merci à nos maçons et à nos bénévoles.

Même la bétonnière est remontée par des « mulets »
Un qui tire, deux qui portent et trois qui poussent.
il a pas belle allure notre clocher !

En ce jeudi 12 mars vers 17h00, nous avons invités nos généreux donateurs à venir sur le site du vieux Montlaux pour voir l’avancée des travaux sur l’église Saint Jacques. Après quelques mots de Camille Feller la Maire de Montlaux, C’est Xavier Boutin l’architecte qui a présenté ses travaux. Un grand merci aussi à nos maçons qui ont parfois travaillés dans des conditions plus que difficiles.

l’échafaudage est encore en place.
les pierres de linteau attendent d’êtres mises en place.
les bois eux sont posés.
la fin du jointoiement approche.
nos donateurs sont bien présents.
et contemplatif !
Les trois pierres taillées sont en place.

Soixante-troisième lettre de Marcelino, écrite de Gorze, dans le département de la Moselle, où il travaille à la 11ème CTE.

Gorze, 7 mars 1940

Avec la présente lettre je vous dis la joie que j’ai eue lorsque j’ai eu entre mes mains la tienne datée du 3. Tu me redemandes des photos. Eh bien je te les ai envoyées dans ma dernière lettre. Je pense que lorsque tu recevras celle-ci tu les auras vues et revues. Il y en a trois. Sur l’une d’elle nous sommes Juan et moi près du camion, et dans les deux autres nous deux avec le groupe. Moi je suis sorti avec la figure assombrie par mon chapeau. Ce détail mis à part, nous sommes assez bien.
Me référant à la lettre des enfants, je ne veux pas que vous formiez des colloques ni que vous commentiez à qui que ce soit ce qui est en train de se passer. Bientôt je vous dirai tout de bouche à oreille.
Benigna, je m’étonne que tu ne me dises rien au sujet d’Alicia alors que tu as écrit à Juan qu’elle a eu un léger accident. Je te prie de me raconter ce qui lui est arrivé dans ta prochaine lettre. Je suppose que quand tu recevras cette lettre elle sera tout à fait bien. Et la subvention, continues-tu à la recevoir normalement ? De même, tu ne racontes rien sur votre vie. Je souhaite qu’elle aille en se normalisant.
Nous, nous continuons sans connaître la guerre. Il nous semble même qu’il n’y en a pas. A ce sujet nous sommes très tranquilles.
Cher fils Anastasio. J’ai reçu ta lettre datée du 3, laquelle m’a réjoui en voyant que tu es en bonne santé et que tu as toujours la même volonté pour tes études. Tu satisfais ce que je désire. C’est en se comportant ainsi que les enfants arrivent à être des hommes ayant un avenir. Le studieux gagne le respect des autres et obtient des bons points. Lis autant que tu pourras parce que les livres sont des portes s’ouvrant sur le savoir. Lenfant qui n’étudie pas arrive également à être un homme, mais ayant peu de valeur. La véritable richesse de l’homme est sa culture, son éducation, trésors qui s’obtiennent en écoutant les Maîtres et en consultant les livres. Ces derniers sont les meilleurs amis de l’homme. Amis mais tu dois choisir les bons, car tous ne le sont pas. Ton père qui souhaite tant être à côté de toi pour te conseiller dans tes études, te serre dans ses bras.
Ma chère Juana. J’ai aussi reçu ta lettre du 3, tu me dis que tu souhaites apprendre le plus que tu peux. C’est pour moi une grande satisfaction parce que tu démontres ta bonne volonté pour étudier. Les études t’ouvrent le chemin qui te mènera jusqu’à être, pour toujours, une femme de valeur. Une femme peut se valoir par elle-même, mais il lui manquera toujours quelque chose…, ce que seulement les études peuvent donner. La guerre t’empêche d’être une élève assidue ; tu as entendu autour de toi plus de pleurs que de rires et vu plus de misère que de richesse. Mais sois patiente puisque tu n’as pas encore beaucoup d’années. On sait avec certitude qu’avant de sourire pour la première fois, à sa naissance l’enfant éclate en sanglots. Un jour, pas très lointain, tu commenceras à vivre ce qui peut s’appeler la vie.
Rien de plus. Mes meilleurs souvenirs pour tous ceux qui vous demanderont de mes nouvelles, et pour les dames « Engracia et Theresa ».

Marcelino Sanz Mateo

Soixante-quatrième lettre de Marcelino, écrite de Gorze, dans le département de la Moselle, où il travaille à la 11ème CTE.

Gorze, 10 mars 1940

Benigna, dans ta lettre du 8 tu m’assures que ceux qui sont agriculteurs on les envoie travailler la terre. Je te l’ai déjà dit dans ma précédente lettre qu’ ici ne s’en vont que les français qui ont 45 ans et plus, et que nul ne sait si on fera la même chose pour les espagnols. De sorte que nous attendrons ce que décideront les autorités. Tu sais que mon souhait est de nous réunir afin que je puisse vous nourrir.
Tu m’avertis, que si tu peux, tu iras où se trouve Sebastian. Renseigne-toi bien avant de te décider, car cela pose beaucoup de problèmes. Un : d’avance chercher un logement ; deux : placer les petits dans une école ; trois : emmener Juana avec toi etc…Evidemment, je ne crois pas que ce que tu demandes soit trop pour qu’on ne te l’accorde pas. Cela dit, en fin de compte, agis à ta guise. Toi tu sais quelles sont les démarches nécessaires et tu connais la région où vous êtes. Ici se sont les rumeurs qui nous renseignent sur ce qui se passe dans le monde. Si tu emmènes Juana avec toi tu seras à la tête des quatre qui, étant encore très jeunes ont besoin de ta vigilance et de ton soutien. C’est ainsi que moi je ferais.
Tu me demandes si nous terminerons bientôt le travail que nous faisons ; ma réponse est que, à cause du froid et des intempéries, nous avons dû arrêter le travail durant pas mal de temps. Cependant, si le gouvernement le voulait, tout serait solutionné. Tout le monde sait : « Tout va bien à point à qui sait attendre ».
Tu me dis que les enfants savent déjà monter à vélos et que tu crains qu’ils te fassent peur en apprenant qu’ils sont tombés. Ne soit pas si soucieuse. Le principal est qu’ils se développent, même avec des bosses sur la tête. Toi, continues à t’occuper d’eux le mieux que tu peux, en prenant les choses avec calme. Tout peut arriver, parce qu’il n’existe pas une chose qui n’ait pas des déboires. Mais, puisque rien n’est sûr, on ne doit pas être fataliste. Il faut vivre le présent avec calme. Tu me rends également heureux en me disant que les petits sont très contents d’aller à l’école. Mon souhait est qu’ils suivent ce chemin.
Cher fils Anastasio, je te suis reconnaissant pour la volonté que tu témoignes. Envoie-moi tes travaux scolaires et des dessins. Continue avec ton enthousiasme jour après jour, car, grâce à lui tu prépares ton avenir. L’enfant studieux sera, toujours récompensé un jour. En me rendant compte de ton penchant pour les études, j’ai la conviction que tu arriveras à devenir ce qu’on appelle « un homme » ; mais à la condition de ne pas oublier que tu n’y arriveras qu’à force de travailler. Sitôt que je le pourrai, moi aussi j’y mettrai du mien, tout autant que tu y mets du tien, pour développer tes dons. Ainsi j’agirai avec vous tous, le jour que je serai en votre compagnie, parce que vous le méritez.
Chers Daniel et Alicia. Je garde toujours un tas de baisers pour récompenser l’amour que vous avez envers l’école.
J’ai reçu une lettre de Sebastian et de Valero. Le n’ai aucune nouvelle de Juana. Je les attends.

Marcelino Sanz Mateo

Soixante-deuxième lettre de Marcelino, écrite de Gorze dans le département de la Moselle, où il travaille à la 11ème CTE.

Gorze, 2 mars 1940

Votre lettre du 29 février a été pour moi une consolation. Votre situation s’est améliorée et, de vos très nombreuses lettres celle-ci est la première, l’unique où je te trouve plus conforme à la raison. Tu ne peux pas t’imaginer qu’elle a été ma joie en lisant que vous êtes tous mieux, car vous êtes au cœur de tous mes soucis. En étant sûr, moi je peux, supporter la souffrance beaucoup mieux que vous. En me disant que vous avez du courage, vous m’aidez à vivre notre mauvais passage, jusqu’à ce que nous puissions nous unir. Peu à peu tout arrivera.
L’essentiel est de ne pas perdre l’espoir que demain nous serons tous les deux entourés de nos enfants. Ils sont nos soucis, mais ils sont aussi l’espérance de notre vie, notre fierté, ce que nous avons de meilleur. Chaque fois que je reçois leurs lettres où je vois leur écriture, leurs opérations de calcul et leurs dessins, plus les bonnes notes pour leur conduite, aussi bien dans le travail que dans les études, mon cœur déborde de joie. Dans les pénibles circonstances où nous nous trouvons, que pouvons-nous espérer de plus que cela, si ce n’est plus de résignation ? La vie que nous vivons nous force à nous adapter avec réalisme à la situation présente, tout en sachant que même les français doivent abandonner leur maison* et se séparer de leur famille. Tout comme nous, eux aussi vont souffrir des barbaries de la guerre, mais, cependant, avec l’avantage qu’ils ne sortiront pas de France, puisque les pays qui les entourent sont des dictatures fascistes.
Je sais que je n’ai nul besoin de te le répéter, mais donne mes meilleurs souvenirs à ces si bonnes et si nobles dames qui vous aident tant. Voyons quand nous pourrons payer en retour tant de bienfaits. Pour le moment dis leur que jamais l’un d’entre nous les oubliera. A tout jamais, dans notre mémoire elles seront le sourire, la main qui se tend et le cœur qui réconforte ceux qui sont dans le malheur. Vous voyez comme dans les pires moments, il y a toujours une lueur d’espoir ?
Tu me dis qu’on vous a convoqués à la Mairie. A ce propos ici il y a un compagnon qui a reçu une lettre de sa femme lui disant qu’on lui donne 10 francs pour elle et 5 francs pour chaque enfant. Tu me diras si c’est la même chose pour vous.
Tu crois savoir que bientôt nous serons en famille, alors que nous ne savons rien du tout. Le bruit court que ceux qui ont quarante cinq ans et plus seront envoyés pour travailler la terre. Quelqu’un qui était employé comme manœuvre dans le camion de Juan a eu ce coup de chance. Nous ne savons pas si un tel décret s’appliquera à nous car si la personne dont je te parle est retournée chez elle, c’est parce qu’elle est ne nationalité française.
Je suis satisfait que Juana se trouve à tes côtés, vu qu’elle est trop jeune pour travailler hors de la maison.
Cher fils Anastasio. Je ne cache pas de joie en sachant que tu as tant de cahiers et tant de livres. Saches qu’ils sont tes meilleurs amis. Même si tu ne comprends pas ce qu’ils disent, écoutes très attentivement ton maître et tu finiras, à la longue par deviner ce qu’ils disent, et puis, à bien les comprendre.
Le conseil que je veux te donner est que tu n’aies pas envie de la chose appartenant à un autre enfant, car le voleur est comme la balance romaine, elle commence par des grammes et finit par des arrobes**. Pour voler, le voleur est capable de tuer. Etant maintenant l’ainé de la maison, il t’incombe de conseiller tes frères et sœurs.

Marcelino Sanz Mateo

*/ Début 1940, pendant la drôle de guerre, les villages proches de la frontière Allemande et en particulier ceux d’Alsace-Moselle sont vidés de leurs populations qui sont envoyées dans le sud du pays.

**/ Arrobes ; arroba en Castillan, arrova en Catalan, ancienne unité de mesure (une unité = 12 kg), toujours utilisé en Espagne, Portugal, Maroc et Amérique du sud. C’est aujourd’hui aussi devenu le signe @.

Soixante et unième lettre de Marcelino, écrite de Gorze, dans le département de la Moselle, où il travaille à la 11ème CTE.

Gorze, 26 février 1940

J’ai reçu votre lettre datée du 22, et, comme d’habitude, je vous réponds rapidement. Benigna, je suis heureux de savoir que tu as surmonté le désagrément qu’on t’a donné. Ne nous trouvant pas en terre promise, mieux vaut nous taire bien que nous ayons raison. Pour toute plaie il existe un remède. Je suis conscient qu’en te voyant seule avec tes trois enfants, tu es malheureuse mais au moins, tu as les trois plus jeunes ceux qui ont le plus besoin de ton amour et de ta protection.
Ici dans ma baraque, il y a un compagnon désespéré. Il ignore pour quelle raison on a emporté sa femme pour travailler de force, et on a mis ses fils dans une colonie, en prévenant les parents que s’ils protestaient ils seraient renvoyés en Espagne. Il y en a un autre, lui aussi avec nous, son épouse est dans un hôpital des Asturies et ses fils il ne sait où. Que de familles ont été éparpillées par la guerre ! Je ne comprends pas pour quelle raison des hommes font payer à des innocents le comportement des politiques coupables. Très nombreux sont ceux qui sont emprisonnés ; et combien sont ceux dans le monde qui souffrent de l’exil ? Hélas, malheur à qui cela arrive.
Tu éveilles ma curiosité en ne me disant rien des lettres que j’ai jointes à la tienne, adressées à Madame « Engracia » et au patron de Sebastian pour les remercier, et tout particulièrement à Madame « Engracia » laquelle t’a rendu un grand service le jour tragique où tu avais impérativement besoin de vingt-cinq francs* alors que tu n’en avais qu’un. Cette histoire me rappelle celle non-tragique de notre unique pièce de dix pesetas que nous possédions et que nous donnâmes aux comédiens qui jouaient sur la place de notre village. Cette nuit là nous nous couchâmes plus pauvres que Job, mais morts de rire**.
N’oublie pas de me dire si tu as recu le récépissé de 45 francs. Sûrement qu’ils sont déjà bien dépensés dans ce que tu as besoin. Je suis désolé de ne pouvoir vous envoyer davantage. Le fait de savoir que vous souffrez et que je ne puis intervenir en quoi que ce soit est ma plus grande peine. Nous sommes forcés de supporter notre mal avec patience jusqu’à l’arrivée de jours meilleurs.
Tu me dis que sur la photo je parais avoir 61 ans. J’aimerais bien les avoir car il court la rumeur disant qu’on va envoyer les plus âgés à travailler dans un camp. Personne ne sait si cela arrivera, car ici se répandent tant de rumeurs qu’on ne sait plus, et même qu’on ne veut plus savoir ce qui se dit. Moi je crois ce que je vois et au proverbe affirmant : « qu’il est plus facile de dire que de faire ».
En parlant d’Espagne, je crois t’avoir déjà dit que mes parents m’ont envoyé leurs bons souvenirs dans une lettre qu’a reçue « El Fin ». Apparemment, la lettre est de sa femme, quoique ce n’est pas son écriture. J’ai cru comprendre que mon père était, ou est en prison, vu qu’ils me disent qu’il se remet de sa maladie. C’est tout ce que je peux te conter de notre pays.
Tu me demandes si j’ai bien reçu les dessins et les opérations de calcul de nos enfants. Eh bien, oui, je les ai reçus et ils m’ont donné beaucoup de joie. Je te répondis sans parler de cela parce que je les ai reçus dans la lettre où tu me racontais ton calvaire. Ce que tu m’as envoyé est parfait. Je suis très content d’apprendre que les quatre vont à l’école. En obtenant cela, tu leur as fait faire un pas de géant. Cette nouvelle est si fabuleuse que j’ai du mal à la croire… c’est bien vrai ? …Maintenant, toi, tâche si tu peux, de faire moins de lessives, vu que l’eau nuit à ta santé. Dis aux enfants qu’ils me racontent quelle impression ils ont eu en allant à l’école.

Marcelino Sanz Mateo

*/ Argent que Madame « Engracia » prêta à Benigna pour payer un mois de loyer d’avance.

**/ Jeunes mariés, Benigna et Marcelino donnèrent l’unique monnaie qu’ils avaient à des comédiens ambulants qui jouaient sur la place du village d’Alcorisa.

Soixantième lettre de Marcelino, écrite de Gorze, dans le département de la Moselle, où il travaille à la 11ème CTE.

Gorze, 17 février 1940

Pour Monsieur Desbarats ; lieu-dit le Laca, Courrensan dans le Gers.

Cher Monsieur.
Avant tout, je vous salue cordialement, et puis je vous fais savoir la satisfaction que j’ai en étant au courant des bonnes relations que vous avez avec mes fils Sebastian et Valero. Relations qui, je n’en doute pas, ne cesseront d’être un bon souvenir pour tous.
Etant le patron de vos employés, je me permets de vous demander la faveur qui suit : avant tout que vous ayez la patience qu’exige l’âge, et, pour l’ignorance qu’ont mes fils en ce qui concerne le parler et le travail qu’ils doivent accomplir chez vous.
En second lieu, puisque moi je ne peux être à leurs côtés, je veux que vous vous comportiez avec eux, avec l’autorité et la sagesse du père que vous êtes.
Je vous donne la permission de les réprimander pour tout ce que vous jugerez nuisible pour autrui et, y compris pour eux-mêmes. Vous savez bien que la jeunesse manque d’expérience et de précautions.
Si à la suite d’un cas grave, vous ne vous croyez pas autorisé à les punir, je vous prie, au moins de me notifier les faits afin que moi, depuis ici, je puisse les réprimander et, à nouveau les remettre sur le bon chemin.
Rien de plus. Meilleurs souvenir à votre épouse et à votre famille, et, vous Monsieur Desbarats, recevez les remerciements de votre serviteur, qui serre vos mains.

Marcelino Sanz Mateo

Cinquante-neuvième lettre de Marcelino, écrite de Gorze, dans le département de la Moselle, où il travaille à la 11ème CTE.

Gorze, 17 février 1940

Pour Madame Engracia, résidant à Mézin dans le Lot et Garonne.

Chère Madame.
Après mes salutations, je m’empresse de vous remercier pour l’aide morale et matérielle que vous prodiguez à ma chère épouse et à mes enfants. Comment aurais-je pu penser qu’un jour je pourrais raconter qu’en France je rencontrerais, une bonne personne, et un refuge pour mes êtres chers, maltraités et en peine.
Vos services désintéressés font de moi le responsable qui s’engage à vous rendre tout ce que nous vous devons. Oui, je m’engage personnellement de m’acquitter de cette dette ; pas seulement moi, mais aussi mon épouse et nos fils. Nous tous contribuerons afin de vous récompenser pour ce que vous leur avez donné au moment où ils en avaient un si grand besoin.
Rien de plus. Meilleurs souvenirs pour vous et toute votre aimable famille de la part de celui qui n’a pas encore le plaisir de vous connaître.
Votre attentionné et très dévoué serviteur qui embrasse vos mains.

Marcelino Sanz Matéo