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La famille Vernet à habitée à champ fleuri à Montlaux dans les années 1800, ensuite elle est restée à Mallefougasse jusqu’en 1944 date de la mort de Fernand Vernet (janvier) et de Thérèse Vernet (mars) puis ils vont aller sur Montlaux au hameau des Gipières.

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Un grand Merci à Claude pour ces photos précieuses sur l’histoire de Mallefougasse.

Vous trouverez de très nombreux documents sur la famille Bonnet dans rechercher.

Travaux sur la route de la montagne Lure
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Photos des Anciens de Montlaux.

Si vous reconnaissez quelqu’un ou souhaitez raconter une anecdote contactez nous où laissez un commentaire. Toutes nouvelles photos sont les bienvenues.

battage à l’ancienne
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Quelques photos du village de Mallefougasse au 20ème siècle.

1912 / 1913
1909
Avant 1909
1912
Mallefougasse vu du château
1911
1912
maisons au dessus de la route départementale (image inversée)
rue des andronnes avec au fond le Jas et ses amandiers
1960 cimetière
1972
place des tilleuls (ancien cimetière)
2016
rue du lavoir
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Liste des espagnols par commune (AD 04 3×105).

42 communes ont hébergées les 2149 réfugiés des convois des 2 et 10 février 1939

En 1938 le Préfet avait déjà demandé aux communes les possibilités d’hébergement : les réponses sont sans équivoques!

vert: réponse non / jaune: réponse oui (Cruis, Manosque, Peipin, Reillanne)

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C’est toujours sous un temps gris et frais, à croire que l’on attire le mauvis temps que c’est tenue la réunion de chantier, avec validation des travaux en cours, et débat animé sur la tranche future.

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les 2 et10 février 1939 : 2149 réfugiés espagnols débarquent en gare de Digne dans le département des Basses Alpes. rien n’est vraiment prêt pour les accueillir. Ils vont rester quelques jours dans les wagons avant d’être repartis dans 42 communes du département.

Les photos de ces arrivées sont très rares. Voici celles des Archives Départementales des Alpes de Haute Provence.

les autorités sont présentes
la Gare de Digne en 2019
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Quarante-cinquième lettre de Marcelino, écrite de la Condamine Chatelard, dans les Basses-Alpes, où il travaille à la 11ème CTE.

La Condamine Chatelard, 17 novembre 1939

Votre lettre du 11 me remplit de joie : vous y manifestez votre allégresse, à tous égards : autant pour la photo que pour l’affaire du « Refugio ». Quoique vous me vantiez, eh bien non ! je ne suis pas bien sur la photo. Si j’y suis si fluet c’est parce q »il ne faisait pas soleil. Néanmoins je suis satisfait de la grande joie qu’elle vous a procurée à tous, sauf aux petits. A propos du « Refugio », vous verrez ce qui vous convient le mieux, puisque moi, malheureusement, je ne peux vous conseiller. Je vous ai déjà écrit que le terrain où nous nous trouvons ne nous intéresse pas, vu qu’il n’est ni agricole ni industriel et, en plus, son climat est froid. Par conséquent, tâchez de faire des recherches de votre côté. Avec ce que nous gagnons il nous serait impossible de vous nourrir ici. Ce n’est pas un refus de notre part, vu que c’est vous qui devez demander qu’on nous sorte d’ici. Le plus rapidement possible afin de nous unir, chose que nous désirons tant.
Je suis content d’apprendre que Sebastian travaille déjà, et qu’on lui a concédé la carte de travail, chose que nous désirons tant, puisque grâce à elle il aura des facilités pour nous faire réclamer par son patron, celui de Maria ou qui que ce soit, le plus tôt possible. Si on vous met dans l’embarras à propos de notre salaire, basez vous sur ce que gagne Sebastian. Tout ce que vous ferez sera bien fait et clair pour moi.
Chère fille Maria. J’écris ces lignes pour te dire que ta lettre m’a fait beaucoup plaisir, et cela d’autant plus en te voyant si décidée pour trouver un travail à ton mari Juan. Je suis orgueilleux (fier) de toi, car, en plus d’être une bonne fille, tu remplis ton devoir d’épouse. Tout comme moi, j’aime dessiner des machines que j’invente, un compagnon de la province de Huesca aime composer des sentences. Je vous en envoie deux.

« La vie est une jeune fille, très belle, mais ayant de mauvais sentiments, c’est à nous de savoir l’éduquer et de la rendre la plus aimable possible, puis se laisser charmer par ses sourires… »

« Lorsque quelqu’un te dira : « que je suis bête ! non ! La moitié, tu lui diras. S’il te demande : pourquoi la moitié ? Parce que celui qui reconnait ses défauts leur enlève la moitié de leur importance, et celui qui ne reconnaît pas combien il est bête, double sa bêtise ».

Marcelino Sanz Mateo